La véritable histoire derrière la fin tragique de l’épisode Playtest de Black Mirror

L’épisode « Playtest » de Black Mirror est l’un des plus déchirants de la saison, mais son dernier kicker n’est pas venu dans l’esprit du créateur Charlie Brooker. Au lieu de cela, l’idée de la finale de « Playtest » Black Mirror est venue d’un tweet légèrement sarcastique posté par un écrivain. La blague a déclenché un rebondissement de l’intrigue qui était à la fois dévastateur et trop relatable.
L’épisode suit un Américain à l’étranger nommé Cooper (Wyatt Russell). Alors qu’il voyage à Londres, il décide de participer à une expérience qui lui permettra de tester un jeu vidéo immersif en réalité augmentée. Le jeu cible spécifiquement les peurs uniques du joueur, provoquant une situation de thérapie immersive hyperréaliste.
Cooper meurt dans Black Mirror, « Playtest », mais ce n’est pas d’une manière attendue. Il sort de l’autre côté du jeu vidéo pour être tué à cause d’un appel téléphonique. Il n’a jamais éteint son téléphone, alors un appel entrant de sa mère a causé une interférence de signal fatale dans le jeu vidéo. C’est une métaphore tragique du fait que tant de gens ont un plus grand attachement à la technologie que les vraies personnes dans leur vie. Les fans peuvent remercier la scénariste Mallory Ortberg pour cette idée qui a fait partie de l’épisode « Playtest » de Black Mirror.
Selon Junkee, en 2015, Ortberg a composé un tweet se moquant directement des thèmes technologiques sombres de la série. Elle a tweeté: « Suivant sur Black Mirror: Et si les téléphones, mais trop? » Le tweet a attiré l’attention de Brooker, et il l’a trouvé amusant. Comme le créateur de Black Mirror est connu pour son sens de l’humour noir, il a décidé de l’incorporer dans la série. Le message d’Ortberg est devenu la base du twist se terminant dans Black Mirror « Playtest ».
La série d’horreur de science-fiction aborde généralement des scénarios sur une technologie similaire mais légèrement plus avancée que ce qui existe actuellement. Dans « Playtest », Black Mirror le fait avec le jeu vidéo cooper teste. Bien que les jeux vidéo de réalité augmentée existent, ils ne sont pas aussi intelligents qu’on le prétend. Cela permet au public de pousser un soupir de soulagement – cela ne pourrait probablement pas se produire en ce moment. Mais ce rebondissement de dernière minute est un véritable coup de poing dans les tripes. La plupart des gens qui ont des téléphones cellulaires les ont sur leur personne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Alors, qui peut dire qu’une situation comme celle-ci, dans laquelle l’interférence du téléphone portable provoque un problème grave, ne pourrait pas se produire dans la vie réelle? C’est un excellent exemple de la série à son meilleur. Les visions de la façon dont la technologie détruira l’humanité sont le pain et le beurre de Black Mirror, il est donc destiné à effrayer un peu son public. Il n’y a rien de plus effrayant que de réaliser les dangers d’une technologie sur laquelle les gens comptent tant – il y a une raison pour laquelle le mode avion existe, après tout.
Pour rendre « Playtest » encore plus effrayant, ce n’est pas seulement l’utilisation d’un smartphone commun qui le rend réaliste, mais aussi la vitesse à laquelle Cooper meurt. Une fois que l’interférence fatale du signal s’est produite, il est tué en une fraction de seconde. Cela peut sembler dramatique, mais les téléphones transmettent vraiment des informations aussi rapidement, en particulier celles qui ne sont pas recommandables. « Playtest » est censé être une exagération, mais les gens sont en fait bombardés d’un flux vaste et instantané d’informations négatives provenant d’Internet et des téléphones dans la vie réelle. Il est difficile de faire face à autant d’entrées, et dans « Playtest », Black Mirror choisit de visualiser cela avec la disparition étonnamment rapide de Cooper. Ce n’est qu’une autre façon dont l’épisode de Black Mirror frappe inconfortablement près de chez lui – quelque chose que la série parvient toujours à exceller malgré ses histoires quelque peu fantastiques.